ANKARA (AFP) - Une personne est morte mardi en Turquie des suites de la forte chaleur que connaît le sud de l'Europe depuis quelques jours tandis que de violents incendies continuaient de mobiliser les autorités dans le sud de l'Italie.
En Turquie, un retraité de 60 ans a vraisemblablement été foudroyé par une crise cardiaque après s'être baigné sur une plage du populaire site balnéaire de Kusadasi, dans le sud-ouest, a rapporté l'agence Anatolie.
Le mercure doit atteindre plus de 40 degrés dans les zones occidentales et méridionales du pays mercredi et jeudi avant que la vague de chaleur ne quitte le pays vendredi, selon les services météorologiques qui émettent régulièrement des avertissements à la population, les appelant à rester chez eux.
Istanbul (nord-ouest), la première métropole du pays, Antalya (sud), Canakkale (nord-ouest) et Bursa (nord-ouest) devraient notamment être les provinces les plus touchées par la canicule, selon les autorités.
Les températures ont atteint 44 degrés le week-end dernier certains sites balnéaires du sud et du sud-ouest du pays, un record pour cette période de l'année.
En Italie, les nombreux incendies attisés depuis lundi par un vent violent et une canicule dans plusieurs régions du sud continuaient de mobiliser mardi matin les pompiers et la protection civile, notamment près de Palerme où des habitations sont menacées.
Des canadairs et des hélicoptères de la protection civile ont été déployés sur "21 incendies d'une ampleur importante pour lesquels une intervention au sol est insuffisante", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la protection civile, Luca Spoletini.
Outre la Calabre, les Pouilles et le Molise, la région la plus touchée est la Sicile, notamment la province de Palerme, a-t-il ajouté.
L'agence italienne Ansa a rapporté mardi matin que des feux s'approchaient d'habitations dans une zone d'altitude au nord-ouest de Palerme. Par ailleurs, de grandes nuées de fumée se sont formées dans le ciel d'un quartier populaire de cette ville, a ajouté Ansa.
La protection civile et les pompiers n'avaient pas fait d'estimation des dégâts mardi matin, au deuxième jour de ces incendies attisés par la canicule et de forts vents de sirocco.