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lu sur http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060213.FAP6637.html?1733


De plus en plus de Chinoises contournent la politique de l'enfant unique grâce aux traitements contre l'infertilité

AP | 13.02.06 | 18:19


SHANGHAI (AP) -- Les naissances multiples explosent en Chine où de plus en plus de femmes profitent d'un accès facile aux traitements contre l'infertilité pour contourner la politique de l'enfant unique, rapporte lundi le quotidien officiel "China Daily".
A Nanjing, dans l'est du pays, la principale maternité de la ville a enregistré 90 naissances de jumeaux ou triplés l'an dernier, contre une vingtaine en moyenne les années précédentes, selon le journal.
Si nombre de femmes suivent les traitements pour remédier à de réels troubles de la fertilité, d'autres -particulièrement dans les classes urbaines aisées et dans les régions rurales conservatrices-les utilisent spécifiquement pour des naissances multiples, explique le "China Daily".
La tendance est alimentée par l'accès facile aux médicaments contre l'infertilité importés dans les cliniques et les pharmacies. Le ministère chinois de la Santé a interdit en 2005 leur utilisation par des femmes en bonne santé, mais l'interdiction n'est quasiment pas appliquée, selon le "China Daily".
A la fin des années 70, la Chine a mis en oeuvre la politique de l'enfant unique, punissant sévèrement les couples qui dépassaient cette limite. Les autorités voulaient ainsi enrayer l'explosion démographique du pays, qui compte aujourd'hui 1,3 milliard d'habitants. Malgré les craintes d'une diminution de la population active, la règle reste en vigueur, avec toutefois un nombre de dérogations plus large ces dernières années. AP

lu sur http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/dossier/vecu/dossier.asp?ida=436995

«L'adoption n'est pas toujours un échec»

propos recueillis par Solenne Durox

Dans ma famille, tout s'est fait naturellement. Sept ans après notre mariage, en 1964, ma femme et moi avons envisagé d'avoir un enfant. Mais, au bout de quelques mois, j'ai découvert que j'étais stérile. La procréation médicalement assistée n'existant pas encore, nous nous sommes tournés vers l'adoption. Peu de temps après notre demande, la pouponnière de la direction départementale de l'action sanitaire et sociale (Ddass) nous a confié une petite fille de 5 mois et demi née sous X: Chantal. Dans les films de naissance, on voit souvent le père verser quelques larmes. Chez nous, il n'y a pas eu d'accouchement, mais j'avoue que, lorsque le bébé est arrivé dans notre salle de séjour, moi aussi j'ai pleuré tant l'émotion était forte. Toute la famille a vite considéré cette enfant comme notre fille à part entière, ce qui n'était pas évident à l'époque.


Quarante et un ans après, je crois pouvoir affirmer que tout s'est bien passé. D'abord, nous n'avons jamais caché à Chantal son adoption. Nous en parlions ouvertement. D'ailleurs, elle nous dit souvent qu'elle a l'impression de l'avoir toujours su.


Quand elle a eu 4 ans, elle s'est demandé d'où venaient les bébés. Nous lui avons répondu qu'elle avait été portée dans le ventre d'une autre dame, qui n'avait pas pu la garder. Que nous étions très heureux de l'avoir adoptée. Quand elle a eu 6 ans, nous l'avons emmenée au foyer de la Ddass pour lui montrer l'endroit où nous étions venus la chercher. Une autre fois, vers 8 ou 9 ans, elle est revenue de l'école en nous demandant ce qu'était un enfant anormal et ce qu'on faisait de lui. Un de ses camarades lui avait dit qu'il n'était pas normal d'avoir été adopté. Nous lui avons expliqué que nous étions bien ses vrais parents. Et, comme elle savait lire, nous lui avons montré son livret de famille.


Pas une fois, Chantal n'a voulu connaître ses origines. Elle nous a même affirmé qu'elle se sentait sécurisée de ne jamais pouvoir retrouver ses parents biologiques. Si elle l'avait souhaité, nous l'aurions aidée. Aujourd'hui, elle est institutrice et a deux filles de 8 et 12 ans. Celles-ci nous posent naturellement des questions sur le sujet. Alors, adoption réussie? Avoir un bébé, c'est toujours une aventure. Evidemment, il peut y avoir des difficultés avec les enfants adoptés, mais n'y a-t-il pas aussi des problèmes dans les familles dites biologiques?

lu sur http://permanent.nouvelobs.com/sciences/20060214.OBS6529.html


Scientifiques cherchent ovocytes pour travaux sur les cellules souches

NOUVELOBS.COM | 14.02.06 | 15:59

L es femmes britanniques pourraient bientôt être autorisées à faire don de leurs ovocytes pour la recherche si elles le souhaitent. L’Autorité de régulation en charge des questions de fertilité humaine a rendu aujourd’hui un avis favorable à ce type de don afin de répondre aux besoins des équipes de recherche qui travaillent sur les cellules souches embryonnaires. Deux équipes en Grande-Bretagne, l’une à l’université de Newcastle, l’autre à Edimbourg, ont reçu l’autorisation de pratiquer le clonage thérapeutique. Pour cela les chercheurs ont besoin d’ovocytes.

Pour l’instant ne peuvent être donnés à la recherche que des ovocytes obtenus dans le cadre d’une procréation médicalement assistée, lorsqu’une femme reçoit un traitement de stimulation ovarienne. La HFEA (Human Fertilisation and Embryology Authority) s’est prononcée en faveur d’un changement de la réglementation pour que des femmes puissent directement donner leurs ovocytes à la recherche. L’Autorité y met cependant des limites : les scientifiques participant à une étude ne peuvent donner leurs propres ovocytes ; les femmes doivent être informées des risques qu’elles encourent en subissant une stimulation ovarienne.



Il serait préférable qu’il s’agisse de femmes ayant déjà eu des enfants.

La Grande-Bretagne a autorisé le clonage thérapeutique en 2001. L’objectif est de créer des embryons humains à partir d’une cellule somatique adulte, dont l’ADN est transféré dans un ovocyte énucléé. Une fois obtenu un embryon de quelques jours, les chercheurs extraient des cellules souches embryonnaires, porteuses de nombreux espoirs dans le domaine de la médecine régénératrice. Le clonage thérapeutique peut aussi permettre de créer des embryons porteurs d’une maladie particulière et d’étudier son développement dès les prémisses. Le clonage thérapeutique est combattu par les organisations pro-vie. Il n’est pas autorisé en France.

C.D.
(14/02/06)

je trouve vraiment honteux qu'en Europe on "autorise" le Don d'ovocyte pour la recherche, mais pas pour permettre à une femme d'être enceinte...

Super intéressant

Merci miss!

bon article et etant donné que je suis en plein dedans ben !
oui en effet quand on attend pour recevoir un DO et que l'on voit ce genre d'articles si vous saviez ce que ça peut provoquer chez moi bref !

chacune pourra donner son avis ici !

et il serait intéressant si tu me le permets miss d'en faire part à mon association dont je fais partie et dont les adherentes sont comme moi !!!

laurence a écrit:

et il serait intéressant si tu me le permets miss d'en faire part à mon association dont je fais partie et dont les adherentes sont comme moi !!!

bah biensur hein, faut faire circuler les zinfos !!!
j'ai pensé à toi en le trouvant... ça m'a fait bondir !

oui jepense que tu n'as pas mis cet article comme "ça !"

A propos de la Chine, c'est tout à fait logique que des choses comme ça leur arrive. Et je trouve ça plus sain que tous ces foetus filles avortées, tous ces nouveaux-nés filles abandonnés ou tués ou bien cachés et qui n'ont pas le droit à une vie normale.
Ils sont en train de se créer une société effrayante, avec beaucoup plus de garçons que de filles, notamment à la campagne, et en ville, la politique del'enfant unique, chez les familles aisées, a conduit à des enfants uniques archi-archi gâtés, obèses, paresseux.
J'avais vu un envoyé spécial terrible sur ça.

scarlett a écrit:

a conduit à des enfants uniques archi-archi gâtés, obèses, paresseux

Je suis sure que ce n'est absolument pas ce que tu as voulu sous entendre Scarlett, mais je trouve un peu génant l'amalgame entre obése et paresseux, ou entre obése et pourri gaté sans volonté,
je pense que l'obésité est quelque chose de très complexe et que les simplifications, qui sont souvent les raccourcis utilisés par les médias (tu cite d'ailleurs un reportage d'envoyé spécial) sont très dangereuses,
Voilà c'était juste un petit apparté qui n'a rien à voir avec le sujet mais qui moi me touche de près,
Bises
Victoria

Je regrette vraiment de t'avoir ennuyé avec ma réponse.
Mais le souci chez les adolescents chinois issus de la politique de l'enfant unique est bien le manque d'activité et la suralimentation, c'était bien le propos d'envoyé spécial, je ne suis pas allée en Chine pour pouvoir le décider moi-même.
Ils sont archi-gâtés, et les parents ne leur refusent rien, que ce soit au point de vue nourriture ou jeux vidéos et compagnie ...
Le propos était que justement, ce n'était pas du tout une population touché par les problèmes d'obésité qui est en train de le devenir.
Mais sans raport avec les problèmes d'obésité dus à des anomalies génétiques, une maladie ou autre facteur physiologique.
Juste un manque total d'activité et uner alimentation trop riche.
Mais l'obésité n'était pas le plsu gros problème de cette nouvelle génération d'ados et de jeunes adultes, qui est plus dans l'attentisme, l'inertie : c'est le règne de l'enfant-roi, ce qui est à l'opposé pourtant des principes de la Chine communiste.