Essais-BB
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Essais-BB

Pour tous les curieux, les futurs parents en puissance, et surtout pour ceux qui ont envie d'avoir un Bébé, mais qui restent sur leur déception...
 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal

 

 Jeudi : infos, nouveautés...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Missviolette
Administratrice
Administratrice
Missviolette


Féminin Nombre de messages : 4321
Age : 49
Localisation : Près de Lyon
Date d'inscription : 19/09/2005

Jeudi : infos, nouveautés... Empty
MessageSujet: Jeudi : infos, nouveautés...   Jeudi : infos, nouveautés... EmptyMer 8 Mar à 23:43

Bioéthique, le grand meccano juridique
en Belgique
Rachel Crivellaro

Mis en ligne le 07/03/2006
- - - - - - - - - - -

Le Conseil d'Etat plaide pour une définition de ceux qui peuvent recourir aux mères porteuses et la PMA.
Mais, il rappelle alors la corrélation avec l'adoption.


Les diverses propositions de loi en matière de gestation pour autrui - qui vont de l'interdiction assortie d'exceptions à l'interdiction pure et simple - actuellement en cours d'examen au Sénat ainsi que la proposition de loi qui fixe les règles en matière de procréation médicalement assistée (PMA), d'insémination artificielle et de fécondation in vitro (FIV) ont été examinées par le Conseil d'Etat.

Dans un avis touffu, le Conseil d'Etat relève notamment des «imprécisions» et des options prises qui ne sont pas sans conséquence en raison de l'intime corrélation entre la législation en matière d'adoption et celles qui ont des conséquences en termes de filiation.

Orientation sexuelle

Ainsi, le Conseil d'Etat recommande que la qualité des personnes habilitées à recourir à la PMA soit définie de manière plus précise. Et, en particulier, sur la nécessité ou non pour les bénéficiaires de former un couple, la stabilité présumée de celui-ci et son orientation sexuelle. Dans la proposition de loi, le projet parental conçu par PMA ne suppose pas qu'il émane d'un couple. D'autre part, le code civil permet l'adoption par une personne seule et une femme seule peut aussi avoir un enfant de manière naturelle, sans vivre en couple. Le Conseil d'Etat souligne que c'est au législateur d'apprécier si les similitudes et les différences entre la conception naturelle et la PMA recommandent de confirmer ces solutions ou au contraire commandent que la PMA soit réservée à des couples. Le même questionnement valant pour la gestation pour autrui. Mais, souligne encore le Conseil, si après justification, on admet que des femmes seules puissent accéder à la parentalité avec l'aide d'une mère porteuse ou par le recours aux PMA, le législateur devra apprécier si cette possibilité ne devrait pas également être offerte à un homme vivant seul en vertu du principe d'égalité et de non-discrimination de genre.

Par ailleurs, le Conseil d'Etat souligne encore que si la proposition ouvrant l'adoption aux couples homosexuels était adoptée, le législateur devrait alors apprécier si les similitudes entre l'adoption et la gestation pour autrui recommandent de suivre cette option ou au contraire, commandent que la gestation pour autrui soit réservée seulement à des couples hétérosexuels, en justifiant l'option prise. Mais, de même si les couples de lesbiennes se voient reconnaître le droit de recourir aux PMA, le législateur devra apprécier si la gestation pour autrui ne devrait pas être également accessible aux homosexuels masculins, vivant seul ou en couple, en justifiant l'option prise.

Anonymat

Le Conseil d'Etat marque sa réticence face au principe d'anonymat absolu des donneurs de gamètes consacré dans les propositions de loi étudiées. Il invite le législateur à s'interroger sur l'opportunité d'éventuelles exceptions permettant dans certains cas de révéler l'identité du parent génétique. Si malgré tout le législateur opte pour l'anonymat, il doit le justifier et ne peut en tout cas donner au système un caractère absolu.

Le Conseil d'Etat note en effet que la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) attache de l'importance à la possibilité pour une personne de connaître son histoire personnelle, en ce compris quant à ses origines biologiques ou génétiques. Le Conseil d'Etat se demande aussi comment un don d'embryon surnuméraire peut avoir lieu de manière anonyme lorsqu'on a recours à une mère porteuse non génétique et que l'embryon est issu de parents commanditaires.

© La Libre Belgique 2006[/b]
Revenir en haut Aller en bas
http://missviolette.free.fr/essaibb_accueil.htm
Missviolette
Administratrice
Administratrice
Missviolette


Féminin Nombre de messages : 4321
Age : 49
Localisation : Près de Lyon
Date d'inscription : 19/09/2005

Jeudi : infos, nouveautés... Empty
MessageSujet: Re: Jeudi : infos, nouveautés...   Jeudi : infos, nouveautés... EmptyMer 8 Mar à 23:45

Quand les règles sont douloureuses
Douloureuses, répétitives et parfois handicapantes, les dysménorrhées sont particulièrement fréquentes chez les jeunes femmes. Quelles sont les origines des règles douloureuses ? Quelles sont les investigations et quels traitements peut-on proposer ?


Quels sont les symptômes ?


Le mot dysménorrhée représente des douleurs localisées au niveau du bas du ventre, au milieu le plus souvent, qui sont contemporaines des règles, c'est-à-dire qu'elles se manifestent soit la veille des règles, soit le jour même, et durent de 1 à 4-5 jours. Ce sont des douleurs de type crampes ou coliques, parfois assez violentes et qui obligent alors les femmes à se coucher ou à arrêter leurs activités. Elles peuvent aussi déborder le bas du ventre pour aller à droite ou à gauche et surtout dans le bas du dos, « dans les reins » comme disent les femmes. Ces douleurs s'accompagnent de symptômes assez variés : nausées, migraine, fatigue, malaise, diarrhées, vomissements, etc. Ainsi, pour certaines femmes, c'est une véritable catastrophe mensuelle. Les règles se renouvelant 14 fois par an, on comprend que cela puisse représenter une source importante d'absentéisme, soit scolaire chez les jeunes filles, soit professionnel chez les moins jeunes.




Qui sont les femmes concernées ? Est-ce fréquent ?

Les plus souvent touchées par ses douleurs des règles sont les jeunes filles, à tel point qu'on trouve traditionnel d'avoir mal pendant les règles. Elles n'ont cependant pas toutes mal, même si c'est le cas pour une grande proportion d'entre elles. Elles souffrent de ce qu'on appelle les dysménorrhées primaires. C'est-à-dire qu'on ne retrouve pas de cause (kyste de l'ovaire, utérus mal formé …), à la différence des dysménorrhées secondaires.

Attention, on a toujours pensé que les douleurs pendant les règles se passaient dans la tête des femmes. C'est entièrement faux ! Il ne s'agit pas d'un symptôme psychologique mais d'un véritable symptôme. En effet, on sait aujourd'hui que les dysménorrhées primaires sont dues à des substances appelées prostaglandines. Celles-ci sont sécrétées dans les artères qui alimentent l'utérus au moment des règles et sont de puissants contractants du muscle utérin. Lorsque les règles arrivent, l'utérus doit évacuer le sang et les muqueuses, et le fait par des contractions. C'est son mode d'expulsion : il se met en boule, se contracte, devient dur. C'est aussi comme cela qu'il fait pour évacuer le bébé au moment de l'accouchement. Le muscle utérin est extrêmement puissant et lorsqu'il se contracte sous l'effet des prostaglandines pour évacuer la muqueuse utérine et les règles, ça fait particulièrement mal. Les douleurs sont donc provoquées non pas par les ovaires comme le disent souvent les femmes mais par l'utérus qui se met en boule et devient extrêmement dur.




Pourquoi chez les jeunes filles et moins après ?

On l'ignore. On remarque simplement que les douleurs des règles ont tendance à passer avec le temps. Auparavant on disait qu'elles disparaissaient après le mariage car les filles se mariaient tôt. Mais maintenant qu'elles se marient plus tard, on constate qu'il s'agit plutôt d'une question de temps. Il est vrai que les grossesses accélèrent la disparition des douleurs des règles mais le temps aussi. Mais si vers 25-28 ans les dysménorrhées primaires se tassent généralement, d'autres femmes les conservent toute leur vie, qu'elles accouchent ou non. Toutefois ce phénomène est plutôt rare.

Le deuxième cas de figure est ce qu'on appelle les dysménorrhées secondaires. Elles sont secondaires à quelque chose qui n'est pas normal. La grande maladie responsable est l'endométriose : ce sont des petits bouts de muqueuse utérine qui se trouvent à des endroits où ils ne devraient pas être, comme sur les ovaires, les trompes ou les ligaments qui attachent l'utérus aux structures avoisinantes. A chaque règle, ces petits morceaux de muqueuse se mettent à saigner, dans le ventre, ce qui fait extrêmement mal. A noter que c'est aussi une cause de stérilité.
Ainsi l'endométriose se découvre plus souvent chez les femmes plus âgées, parfois chez une femme qui a mal pendant les règles, mais aussi pendant les rapports (elle a mal dans le fond du ventre) et qui n'arrive pas à avoir de bébé. L'endométriose est diagnostiquée par coelioscopie. Idéalement, une fois traitée, la femme n'a plus mal durant ses règles, ni pendant les rapports et peut être enceinte.

Il existe également beaucoup de douleurs de règles qui reviennent vers 45-50 ans. La plupart du temps, on retrouve une forme spécifique de l'endométriose qui s'appelle l'adénomyose. C'est la colonisation du muscle de l'utérus par l'endométriose. Lorsque les règles arrivent, ça fait mal. Cette adénomyose est donc une cause fréquente de douleurs de règles secondaires chez les femmes de 45 à 50 ans, avant la ménopause.




Quelles solutions peut-on proposer ?

Les douleurs des règles constituent un phénomène socialement banal mais embêtant. Si la dysménorrhée est identifiée comme secondaire, on trouve généralement des solutions. Mais le plus souvent on ne fait pas d'investigations (échographie, examen gynécologique, coelioscopie…) car elles seront négatives, reflétant une dysménorrhée primaire. En revanche, lorsque par exemple une femme qui n'avait plus mal depuis plusieurs années souffre à nouveau, on soupçonne une endométriose et on réalise alors des investigations.
Côté traitement, il existe plusieurs cas de figure.
S'il s'agit d'une jeune fille qui a besoin d'une contraception, on lui propose la pilule. En effet, dans 90% des cas, la pilule estroprogestative (la plus classique), quel que soit son dosage, entraîne la cessation définitive des douleurs. Le mécanisme n'est pas connu. On suppose que comme les règles sont moins abondantes avec les pilules, les contractions pour évacuer le sang sont moins puissantes et font donc moins mal. Il semblerait également que la dysménorrhée nécessite une ovulation inhibée par la pilule diminuant alors la production de prostaglandines.
Dans les 10% des cas résiduels, on prescrit en première intention des anti-inflammatoires non stéroïdiens. L'aspirine est à éviter dans ces cas-là et le paracétamol, pourtant très largement utilisé dans cette indication, ne semble pas la bonne molécule à utiliser.
Dans les conditions où rien n'y fait, et même chez les jeunes filles qui ne souhaitaient pas à l'origine de contraception, on réalise alors des investigations et on retrouve parfois des causes secondaires, le plus souvent une endométriose.




07/03/2006
Isabelle Eustache et le Dr David Elia, adapté par C. De Kock, journaliste santé
Revenir en haut Aller en bas
http://missviolette.free.fr/essaibb_accueil.htm
Angel
Forumeuse de l'extrême
Forumeuse de l'extrême
Angel


Féminin Nombre de messages : 5374
Age : 44
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 20/09/2005

Jeudi : infos, nouveautés... Empty
MessageSujet: Re: Jeudi : infos, nouveautés...   Jeudi : infos, nouveautés... EmptyMer 8 Mar à 23:55

merci pour ces infos, j'ai lu la partie "règles douloureuses" qui me concerne, et je ne connaissais pas ces différence de dysménorhées.

J'avoue que la grossesse puis l'accouchement n'a pas changé grand chose dans mon cas, j'ai tjs terriblement mal pdt l'ovulation et pdt les règles. C'est vrai que je suis très fatiguée à ce moment là et parfois la douleur est tellement gde que je suis obligée de m'allonger.
Par contre je me souviens qu'étant ado les douleurs étaient plus fortes, à m'en faire pleurer, donnant des nausées sans qu'aucun médicament ne soulage.... Donc globalement aujourd'hui c tjs douloureux mais ça va qd même mieux !
Revenir en haut Aller en bas
Missviolette
Administratrice
Administratrice
Missviolette


Féminin Nombre de messages : 4321
Age : 49
Localisation : Près de Lyon
Date d'inscription : 19/09/2005

Jeudi : infos, nouveautés... Empty
MessageSujet: Re: Jeudi : infos, nouveautés...   Jeudi : infos, nouveautés... EmptyJeu 9 Mar à 0:33

Tests de grossesse
Habituellement, vous êtes réglée comme une horloge mais voilà, trois jours que vous attendez et toujours rien…


Vous ressentez certains signes qui, pensez-vous, ne trompent pas (seins gonflés, nausées, etc). Vous décidez de faire un test de grossesse, mais lequel choisir ?

Un test de grossesse, comment ça marche ?
Que le test soit fait en laboratoire ou à domicile, le principe est le même : il s'agit de mettre en évidence, soit par une analyse d'urines soit par une prise de sang, une hormone qui n'est présente que pendant la grossesse, la HGC.

Les tests en laboratoire
L'hormone HGC étant recherchée dans le sang, le résultat est d'une très grande fiabilité (aux alentours de 100%).
Cette méthode permet un diagnostic très précoce, parfois avant même le jour présumé des règles.
En vous présentant le matin au laboratoire, avec (remboursé) ou sans ordonnance (non remboursé), vous aurez généralement le résultat dans la journée.

Principe des tests en vente libre
Ils se présentent sous la forme d'un stylo, d'une bandelette ou d'un bâtonnet à passer sous le jet d'urines.
Vous obtenez le résultat au bout de cinq minutes : les anticorps HGC présents sur l'accessoire réagissent au contact de l'hormone.
Si vous êtes enceinte, une coloration apparaît, généralement sous la forme d'une bande témoin.

Ces tests sont relativement simples d'utilisation, mais il est essentiel de bien suivre le mode d'emploi proposé par chaque fabricant. Sous le coup de l'émotion, attention de ne pas confondre un résultat positif avec un résultat négatif !


Quand faire le test ?
En principe, dès les premiers jours de retard des règles (soit environ 2 semaines après la fécondation si vos cycles menstruels sont réguliers).
Un conseil : attendez deux à trois jours de plus que ce qu'indique le test : le résultat sera d'autant plus fiable.
Il est préférable de faire le test sur les urines du matin, alors que vous êtes encore à jeun car le taux d'hormones est plus concentré !

Le test est positif ? Félicitations ! Il ne reste plus qu'à prendre rendez-vous chez votre gynéco pour votre première visite prénatale.

Le test est négatif ? Peut-être une fausse alerte, mais ce n'est pas sûr… Attention, le test n'a peut-être pas été fait dans des conditions optimales :
les urines n'étaient pas assez concentrées,
vous avez fait le test trop tôt : le taux d'HGC est encore trop faible pour être détecté. Pour être fixée, faites un autre test quelques jours plus tard (certains fabricants ont prévu des boîtes de deux tests, au cas où le premier serait négatif !) ou prenez rendez-vous au laboratoire d'analyses pour une prise de sang.
Revenir en haut Aller en bas
http://missviolette.free.fr/essaibb_accueil.htm
Contenu sponsorisé





Jeudi : infos, nouveautés... Empty
MessageSujet: Re: Jeudi : infos, nouveautés...   Jeudi : infos, nouveautés... Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Jeudi : infos, nouveautés...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Essais-BB :: Essais-BB-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser