| Essais-BB Pour tous les curieux, les futurs parents en puissance, et surtout pour ceux qui ont envie d'avoir un Bébé, mais qui restent sur leur déception... |
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| Jeudi : infos, nouveautés... | |
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Missviolette Administratrice
Nombre de messages : 4321 Age : 49 Localisation : Près de Lyon Date d'inscription : 19/09/2005
| Sujet: Jeudi : infos, nouveautés... Jeu 26 Oct à 0:52 | |
| lu sur http://www.cyberpresse.ca/article/20061025/CPACTUEL/61025068/1062/CPACTUEL
Le virus est le meilleur ami du bébé
Agence Science-Presse
Il y a apparemment en nous des virus qui nous accompagnent depuis des millions d’années, transmis à travers notre bagage génétique. Loin d’être dangereux, ils constitueraient la meilleure chance de survie des embryons.
C’est ce que révèlent des études menées sur des mammifères, et en particulier des brebis, à travers les rejetons desquelles on a pu constater que ces virus s’implantent d’eux-mêmes dans l’utérus, contribuent à la croissance des embryons et du placenta. Mieux encore, ils aideraient à protéger le bébé contre de futurs virus, plus dangereux ceux-là.
Ces «bons» virus sont d’une classe particulière: rétrovirus endogènes. Les biologistes hésitent sur leur réelle utilité depuis qu’on a découvert leur présence chez de multiples espèces animales pourtant séparées par des millions d’années d’évolution. Puisqu’ils semblent endormis, puisqu’ils ne font que se transmettre «mécaniquement» d’une génération à l’autre, ont-ils encore une utilité? Ne s’agit-il pas tout simplement de résidus d’infections survenues il y a des dizaines de millions d’années?
Cette dernière hypothèse semblait la plus solide. Mais plus maintenant. Rétrovirus endogènes et mammifères ont évolué conjointement, à leur avantage mutuel, écrivent des chercheurs américains et européens dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. Les brebis qui étaient dépourvues de ces rétrovirus ont subi des fausses couches, faute d’avoir vu leur placenta se développer correctement.
Ce qui pose une autre question : si ces rétrovirus sont «entrés» chez nos lointains ancêtres à l’occasion d’une infection, et s’ils y sont restés parce que leur contribution s’est révélée bénéfique, le processus ne serait-il pas toujours en cours? En effet, d’un strict point de vue évolutif, rien n’empêche de croire qu’il puisse y avoir aujourd’hui d’autres infections capables de jouer le même rôle. Le SRAS, le VIH, la grippe aviaire : qui sait si, dans 50 millions d’années, une partie de leurs gènes ne feront pas partie intégrante du code génétique de nos lointains descendants?
lu sur http://www.liberation.fr/opinions/rebonds/212978.FR.php
Nous revendiquons l'héritage féministe de nos mères mais nous voulons faire des études, choisir le moment juste pour avoir des enfants, continuer à progresser et vivre notre maternité comme nous l'entendons.
Allaiter, si ça nous plaît
A la suite d'un article consacré à la Grande Tétée, manifestation organisée à Paris en clôture de la semaine mondiale de l'allaitement (Libération de lundi), nous avons reçu plusieurs centaines de mails protestant contre son ton ironique. Les signataires de ce texte, qui nous ont fait part, elles aussi, de leur «indignation», défendent ici la cause de l'allaitement.
Par Marie-lorence ASTOUIN, Stéphanie BOUDAILLE-LORAIN, Monica CAMPS, Esther WAGON
QUOTIDIEN : jeudi 26 octobre 2006
Marie-Florence Astoin 31 ans, ingénieure, Stéphanie Boudaille-Lorin 32 ans, traductrice, Monica Camps 35 ans, assistante trilingue et Esther Wagon 29 ans, étudiante en informatique.
Nous sommes parfois taxées de prôner un retour en arrière... très souvent d'ailleurs, par les femmes d'hier. Celles qui, dans les années 60, 70, se sont battues pour les droits de la femme, ont fait des études, sont sorties de leur foyer pour rentrer en masse dans la vie active, ont obtenu la possibilité de planifier leur maternité. Celles aussi qui nous ont peu allaitées. Nos mères donc, dont nous revendiquons l'héritage féministe. Et cet héritage, nous voulons le faire maintenant fructifier, dans une démarche résolument progressiste. Nous voulons faire des études, choisir le moment juste pour nous d'avoir des enfants, continuer à progresser professionnellement, mais sans renier notre maternité, sans renoncer à allaiter. On a le beurre, on veut aussi la crème. La tâche est rude : il s'agit de concilier sa vie de femme, sa vie professionnelle, sa vie de mère. Tous les choix sont possibles : arrêter de travailler, faire une pause, négocier un temps partiel ou rester à temps plein. A chacune de faire le sien en fonction de sa situation. Mais dans tous les cas, les femmes d'aujourd'hui ont besoin de soutien ! Nous sommes plus de 50 % à souffrir de baby blues après la naissance d'un enfant. Pas grave, direz-vous ? Parfois si : 10 à 15 % des jeunes mamans souffrent de dépression postnatale. Cette souffrance, qui n'existe qu'en Occident, est révélatrice de ce manque de soutien, notamment inter-générationnel. Au nom de la cause du féminisme, certaines de nos mères se sont interdites de vivre leur maternité. Quand nous sommes à notre tour devenues mères, devant notre désir d'allaiter, les remarques ont fusé : «Tu es sûre que ton lait est assez bon ? Tu l'as fait analyser ? Tu sais le biberon c'est aussi bien ! Au moins tu sauras combien bébé prend ! Tu pourras te reposer !» Or, nous, nous avons accès aux études scientifiques récentes sur l'allaitement. Nous savons qu'allaiter fait une réelle différence pour la santé du bébé, mais aussi pour celle de la mère. Et puis, le retour au naturel est dans l'air du temps. Alors, enceintes, plus de 70 % des femmes expriment le désir d'allaiter. Si allaiter est naturel, ce n'est pas toujours facile. Des pratiques, encore très répandues dans les maternités, peuvent saboter le démarrage de l'allaitement : séparation mère-bébé, biberon donné en douce... Moins de 60 % allaitent encore à leur retour à la maison. Par la suite, le manque de formation des professionnels de santé peut provoquer aussi des sevrages non désirés. Ils sont rares à connaître les solutions, souvent toutes simples, aux débuts d'allaitement difficiles : engorgements, crevasses, difficulté à mettre en place la lactation... Quand ils ne font pas pression sur la maman pour qu'elle sevre par simple méconnaissance des médicaments compatibles avec l'allaitement. Quand pointe à l'horizon la reprise du travail, «le sevrage devient bien sûr inévitable» . Eh bien, non ! Si une femme le souhaite, elle peut continuer à allaiter en travaillant. Avec du soutien, des jeunes mamans exerçant des métiers très divers arrivent à passer ce cap. La loi française prévoit des pauses sur leur lieu de travail pour qu'elles puissent tirer leur lait. Nous voulons aller encore plus loin pour garantir un choix aux mères : congé maternité plus long, allaitement en crèche, droit du travail incitatif. Le bébé grandit, tète toujours... et là, beaucoup se font facilement psychanalystes de comptoir : fusion, absence de place du père, toute-puissance, allaitement sexuel ! Nous entendons de tout. Ça en devient risible tellement c'est réducteur, et loin de la réalité que nous vivons dans nos familles.Mais, ça peut faire mal, ça peut faire perdre confiance, retour à la case sevrage non désiré, voire dépression postnatale... Sauf si comme nous ces mamans ont la chance de rencontrer une association de soutien à l'allaitement basé sur le principe de la solidarité de mères à mères, comme la Leche League ou Solidarilait. Toutes, nous y avons trouvé une réelle écoute, une vraie connaissance de l'allaitement, un soutien inestimable en cette période si fragile où l'on devient mère. Cet appui, on ne l'avait pas obtenu ni dans notre entourage, ni auprès des professionnels de santé. Alors, peu importe l'image négative qui colle parfois à certaines de ces associations, elles nous ont vraiment aidées ! Parfois, sur un simple coup de fil... Nous respectons le choix de celles qui n'ont ni volonté ni désir d'allaiter. Elles sont nos copines, nos collègues, nos soeurs. Nous leur parlons de nos expériences, de nos doutes, de nos difficultés. Nous écoutons les leurs. Parfois, ça passe, avec respect des choix de chacune nous sommes toutes des mamans. Parfois, ça casse parce que c'est trop intime, ça remue trop. Ce dialogue, on veut l'avoir aussi avec la société ! On veut l'avoir pour que dans le pays européen où le taux d'allaitement est le plus faible, on nous laisse non seulement allaiter tranquillement, mais qu'en plus on nous soutienne.
lu sur http://french.peopledaily.com.cn/4957129.html
Etre un « bébé chanceux » ? et difficultés pour le reste de la vie
Quand les parents chinois se sont précipités pour donner naissance dans ce qui était considéré être l'année doublement propice (le millénium et l'année du Dragon) en 2000, ils ne pouvaient pas prévoir que leurs "bébés chanceux" feraient face à une telle épreuve pour entrer dans les écoles.
Six ans après le baby boom des Enfants Millénium-Dragon, les écoles primaires à travers le pays sont remplies à capacité. A Lanzhou, capitale de la province du Gansu (Chine du nord-ouest), le nombre d'inscription en première année a sauté de 10% à 30%.
Les écoles à Quanzhou, province de Fujian (Chine de l'est), et de la ville méridionale du Guangzhou, font face à la même situation et ont dû augmenter le nombre de classes pour les nouveaux élèves, selon un article publié hier par Xinhua.
Beaucoup de couples, pensant que les bébés nés à la fin du siècle et durant l'année chinoise du Dragon seraient bénis, ont choisi d'avoir leurs enfants en 2000.
Les chiffres du bureau national des statistiques montrent qu'environ 36 millions de bébés sont nés cette année, bien plus haut que les 19,09 millions en 1999 et les 17,02 millions en 2001.
Le grand nombre de "bébés millénium-dragon" exerce une énorme pression sur les écoles, car les ressources telles que les professeurs et les équipements restent limitées.
Le rapport a indiqué que le Ministère de l'Education avait noté la forte hausse des inscriptions scolaire primaire, et prendrait des mesures pour faire face à cette situation.
Les experts avertissent également que ces problèmes pourront accompagner les enfants durant toute leurs vies - comprenant l'entrée aux collèges, aux universités ; aussi bien que pour le marché du travail.
Cependant, il semble que les couples n'ont pas pris toute la mesure des questions liées au baby boom, alors qu'un grand nombre de couple compte avoir des enfants l'année prochaine, l'année du Cochon dans le zodiaque chinois, qui est également considéré comme chanceux.
Environ 3.000 femmes se sont rendues à l'Hôpital Obstétrique et Gynécologique de Beijing pour avoir des contrôles prénatals dans les trois derniers mois, 600 de plus que la même période l'année dernière.
L'Hôpital Haidian des Mères et de Santé Infantile à Beijing a également vu un nombre de plus en plus important de femmes enceintes depuis juin, selon le quotidien local The First.
Wang Xiaoying, une femme enceinte qui attendait un contrôle prénatal à l'Hôpital de Haidian, disait qu'elle n'avait eu aucune intention d'avoir un bébé l'année prochaine, mais sa famille l'a pressurisée en raison de leur conviction dans l'énonciation folklorique que 2007 seraient l'année du "Cochon d'or," l'année la plus chanceuse pour avoir des bébés en 60 ans.
Les experts ont décrit les précipitations pour avoir un bébé durant une "année chanceuse" comme irrationnelle.
Xu Doudou, un sociologue à l'université de Fuzhou, expliquait que les couples devraient éviter une foi sans visibilité dans une prétendue année du "Cochon d'or", et considérer leur santé et d'autres circonstances avant de décider d'avoir un enfant. | |
| | | Missviolette Administratrice
Nombre de messages : 4321 Age : 49 Localisation : Près de Lyon Date d'inscription : 19/09/2005
| Sujet: Re: Jeudi : infos, nouveautés... Jeu 26 Oct à 0:53 | |
| lu sur http://www.canalstars.com/canalstars%5Ccanalstars.nsf/wpotincs?open&pn=E0B2700E3601782EC12572110044969A
Madonna veut garder le bébé !
Encore un rebondissement dans l'affaire Madonna et l'adoption de son nouveau bébé ! Commençons par un petit récapitulatif pour ceux qui auraient manqué les premiers épisodes : Madonna, a décidé d'adopter un enfant de 13 mois originaire du Malawi, en Afrique. Les choses se compliquent lorsque le père biologique du bébé révèle soudainement qu'il n'avait pas compris les termes de l'adoption. Pour lui, tout cela n'était que temporaire, on ne lui avait pas expliqué qu'il ne pourrait jamais récupérer son enfant. Il aurait finalement préféré voir son fils rester dans l'orphelinat qu'il fréquentait depuis la mort de la maman. Dernière nouvelle, Madonna, fort contrariée par la tournure des événements, vient de recevoir le soutien des autorités du pays, par la voix de Penson Kimbele, un des membres du ministère du développement de l'enfance du Malawi. Pour lui, tout a été fait dans les règles. Le père de l'enfant a bien été avisé des conséquences de son geste par le ministre lui-même. Entre temps, le bébé est déjà arrivé à Londres où la chanteuse l'a noyé de jouets et de vêtements hors de prix. Madonna a-t-elle pensé à garder les tickets de caisse ? (Eric Bouche)
lu sur http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=141624
Maman boit, bébé trinque... Pendant très longtemps, l’alcool a régi la vie de Chantale. À cause de cela, elle a mis au monde deux bébés avec des retards mentaux et physiques. La mère de famille livre un témoignage édifiant mais courageux.
Si Chantale, habitante de Bois-d’Olive, a accepté de nous livrer son témoignage c’est pour éviter à d’autres de prendre le même chemin. “Mieux vaut prévenir que guérir même si dans mon cas, l’alcool a détruit ma vie”, dit-elle aujourd’hui. Son parcours est malheureusement une illustration parfaite du calvaire de nombreuses femmes réunionnaises.
CONSÉQUENCES DRAMATIQUES
Parce que ses parents étaient alcooliques, elle dit qu’elle n’a pas pu éviter ce piège et ne se souvient plus exactement à quel âge elle a commencé à boire. “Je ne sais plus, vers 10 ans peut-être.” Triste souvenir. Adolescente, elle cache son goût pour l’alcool à ses parents. À 16 ans, Chantale tombe enceinte. Le père de l’enfant qu’elle porte n’est pas à ses côtés. La jeune femme noie son chagrin dans l’alcool. Elle ne se cache plus pour boire mais ses parents sont incapables de l’en dissuader et encore moins de lui parler des risques encourus pour elle et son bébé. “On ne me disait rien, je ne connaissais personnes, aucun organisme qui aurait pu m’aider”, raconte-t-elle. La suite n’est guère réjouissante. Chantale mène une existence pénible. “J’ai essayé d’arrêter plusieurs fois sans jamais réussir. J’ai fait une cure, j’ai arrêté l’alcool pendant un an, puis j’ai rechuté. Alors j’ai recommencé une nouvelle cure...” L’alcool est une drogue qui lui laisse peu de temps à consacrer à son entourage. D’autant plus contraignant lorsque, comme Chantale, on est responsable d’une famille nombreuse. “J’ai dix enfants, et mes deux derniers ont souffert et souffrent toujours de ce que j’ai bu pendant la grossesse”, relate-t-elle. C’est son dernier enfant, une petite fille âgée aujourd’hui de 6 ans, qui a le plus subi les effets nocifs de la consommation d’alcool alors qu’elle était dans le ventre de sa mère. “Ma fille est née avec des retards”, explique Chantale. “Elle a parlé très tard, et il y a des mots qu’elle n’arrive pas à dire, elle a dû intégrer une classe de CP adaptée et elle ne grandit pas, elle reste chétive pour son âge .”
“ARRÊTER TANT QU’IL EST ENCORE TEMPS”
Voir son enfant ainsi diminuée n’a pas eu tout de suite l’effet d’une bombe. Mais Chantale prend conscience petit à petit que les conséquences auraient pu être plus graves. À 48 ans, elle décide d’arrêter l’alcool une fois pour toute, aidée dans sa démarche par le réseau Réunisaf, qu’elle intègre grâce à l’une des animatrices de l’association qu’elle connaissait. “Cela fait six mois que j’ai arrêté et je ne veux plus jamais y toucher. J’ai trop souffert à cause de ce poison. J’ai perdu mes enfants qui m’ont longtemps reproché d’être alcoolique, je leur ai fait du mal puisqu’ils sont nés avec des retards, je ne veux plus de ce poison”, martèle la mère de famille. À ce jour, Chantale poursuit son combat. Les médecins et le cercle des alcooliques anonymes l’aident au mieux. Depuis, elle se sent comme investie d’une mission. “Je veux aider les femmes et les prévenir que lorsqu’elles sont enceintes et qu’elles boivent, le bébé boit aussi et l’alcool peut laisser des séquelles au cerveau de l’enfant, c’est très grave”, explique-t-elle, avant d’ajouter : “Il faut éviter autant que possible de boire de l’alcool, je suis triste aujourd’hui parce qu’en plus j’ai deux enfants qui sont alcooliques. Je veux les aider mais ce n’est pas évident”. C’est pourquoi Chantale a un message à faire passer en direction des jeunes : “À tous ceux qui boivent, il faut vraiment arrêter tant qu’il en est encore temps, car vous vous détruisez et gâchez votre avenir”. Souhaitons que cette mère, qui a eu le courage de s’exprimer, soit entendue...
Thomas Lauret | |
| | | Babou Forumeuse de l'extrême
Nombre de messages : 5745 Age : 43 Localisation : Rome Date d'inscription : 08/10/2005
| Sujet: Re: Jeudi : infos, nouveautés... Jeu 26 Oct à 0:59 | |
| Miss plus rapide que son ombre...........j'avais un ptit truc pour aujourd'hui, je le met à la suite
Cellules souches du cordon ombilical : entre fausses promesses et vrais espoirs
Ces «super cellules» offrent, notamment, des perspectives prometteuses pour régénérer des tissus. A tel point que des établissements américains et britanniques proposent déjà à des parents de congeler des cellules de leur enfant. Attention, préviennent les scientifiques : la route est encore longue. Le genou abîmé de Robert Pires pourrait-il être miraculeusement réparé par une injection de cellules prélevées dans le sang du cordon ombilical de son nouveau-né ? Interrogé par lefigaro.fr, Frank Yates, chercheur à l’hôpital pour enfants de Boston prévient : «Pour le moment, c’est de la science fiction.» Le Sunday Times révélait le 27 août, que Thierry Henry et quatre autres joueurs du Championnat d’Angleterre de Football ont déjà fait prélever et congeler, dans des banques privées, des cellules souches de leurs bébés. «Si vous êtes sujet aux blessures, cela peut signifier la fin de votre carrière. Avoir des cellules souches, un kit de réparation si vous voulez, sous la main, c'est sensé», justifie l’un d’eux, sous couvert d’anonymat. «Ne pas susciter de faux espoirs» Concrètement, du sang est prélevé dans le cordon ombilical du nouveau-né. Sans risque pour la mère ni pour son enfant, la procédure ne nécessite pas d'anesthésie ni d'hospitalisation comme pour le don de moelle. Ce sang contient, notamment, des cellules souches. Capables de se transformer, entre autre, en cellules de peau, de cartilage ou de muscle, ces cellules «mères» font l’objet d’intenses recherches. Si les cellules souches embryonnaires semblent les plus prometteuses – notamment dans la lutte contre des maladies dégénératives telles Alzheimer – celles contenues dans le sang de cordon sont porteuses d’espoirs, pour réparer des tissus par exemple. Prometteuses, certes, mais «il ne faut pas susciter de faux espoirs», avertit Carine Camby, la directrice de l’Agence de Biomédecine. Dans les faits, les recherches restent en effet surtout cantonnées au stade fondamental. En cultivant des cellules souches dans un milieu approprié, les scientifiques commencent tout juste à maîtriser leur différenciation (en cellule de peau, muscle etc.) Avec des accidents de parcours : par exemple, après l’injection de ce genre de cellules dans le cerveau de souris, les chercheurs ont eu la fâcheuse surprise de voir de l'os se constituer, au lieu du tissu nerveux réparateur espéré. Quand bien même la différenciation serait mieux maîtrisée, d’autres limitations existent pour l’utilisation des cellules souches. En premier lieu : leur quantité. « Il n’y a pas assez de cellules souches présentes dans un cordon ombilical pour les transplanter à quelqu’un de plus grand qu’un enfant», explique William Lensch, chercheur à l’Institut sur les cellules souches de l’université d’Harvard. Des recherches récentes semblent cependant montrer qu’il est possible d’augmenter la quantité de cellules souches en les divisant. Business lucratif Mais si les techniques ne sont pas encore au point, certains ont déjà transformé les espoirs suscités en business lucratif. Ainsi, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, plusieurs banques proposent déjà à des particuliers de congeler du sang prélevé dans le cordon ombilical de leur enfant. Une matière première a priori parfaitement compatible pour une utilisation ultérieure sur l’enfant ou même le parent. Contre un dépôt initial d’environ 2000 euros, des établissements comme ViaCell ou CryoGenesis International fournissent un kit de prélèvement au médecin des futurs parents. Il en coûte une centaine d’euros, chaque année, pour stocker le «trésor» au froid. 800.000 prélèvements sont ainsi conservés aux Etats-Unis. En France, de tels établissements ne sont pas autorisés. Ils existent en revanche des banques publiques, qui recourent au don anonyme et gratuit, comme pour le don du sang. Car les cellules souches de cordon ombilical ont déjà des applications concrètes, notamment pour traiter des leucémies ou des maladies du sang chez l’enfant. Dans ce cas précis, il n’y a pas ou peu de problème de compatibilité, explique Carine Camby. Mais la directrice de l’Agence de Biomédecine craint qu’en flirtant avec «l’escroquerie intellectuelle», les établissements anglais ou américains «découragent le don altruiste». | |
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