J'ai trouvé ca !!
Pour les scientifiques
La faim est un état de motivation interne qui conduit spécifiquement à la recherche et à la consommation d'aliments ; elle est sous-tendue par un état métabolique interne caractérisé par une baisse de la disponibilité en nutriments énergétiques dont le glucose.
Le rassasiement correspond au processus actif qui permet l'interruption de l'ingestion d'aliments lorsque l'organisme estime ses besoins à peu près couverts. La satiété désigne l'état de non-faim qui suit le repas lorsque la digestion des éléments nutritionnels est en cours.
L'organisme est ainsi organisé qu'il nous pousse inconsciemment à nous alimenter toutes les 4 à 5 heures dans la journée et supporte un jeûne de 10 à 12 heures pendant la nuit, période de vie au ralenti. Nous pouvons, bien sûr, décider de ne manger qu'une seule fois par jour mais alors l'organisme ne fonctionne pas de façon optimale ; il va nous adresser des signaux d'alerte (fatigue physique, intellectuelle) pour nous inciter à reprendre le bon rythme.
Des liens existeraient donc, dans les deux sens, entre notre alimentation et les réactions de notre corps.
§ Le glucose : un élément clé
En fait, l'organisme doit satisfaire un besoin de structure et de développement -auquel subviennent les éléments nutritionnels constructifs (protéines, calcium)- et un besoin de fonctionnement cellulaire, analogue à celui d'une chaudière qui ne marche que si on lui fournit du carburant.
En l'occurrence, pour notre organisme, du glucose et des acides gras. Le glucose est le produit de transformation ultime des glucides que nous consommons ; les acides gras, eux, sont formés aux différentes étapes de dégradation des lipides absorbés. Il existe d'ailleurs des passerelles entre ces deux chaînes de réactions biochimiques (ont peut faire du sucre avec des lipides et vice versa).
Le glucose est vital pour nos cellules : le cerveau en consomme 5 g par heure (l'équivalent de deux morceaux de sucre). Toute baisse de glucose dans le sang, et donc dans les cellules, se traduit par un ensemble de signes : fatigue, tremblements, sueurs, pâleur, crampes d'estomac…et une faim très intense avec une envie instinctive d'un aliment qui va libérer rapidement du sucre : un morceau de sucre, un gâteau, un morceau de pain…mais jamais une assiette de crudités !
Ce constat fait comprendre l'importance des glucides dans ces trois sensations :
La faim : lorsque la glycémie (le taux de sucre dans le sang) baisse, les cellules cérébrales envoient des signaux libérant des molécules -les neuromédiateurs- qui vont stimuler le centre de la faim et nous inciter à manger ;
Le rassasiement : les cellules ont reçu le glucose dont elles ont besoin et, par un effet de " freinage " (via l'insuline en particulier), elles font savoir au cerveau qu'il n'est plus utile de manger ;
La satiété : ce blocage du signal va perdurer tant que les réserves de glucose dans les cellules et dans le foie sont suffisantes. Lorsqu'elles s'épuisent (il ne faut que quelques heures), les cellules réactivent le centre de la faim.
Cela dit, l'effet des glucides consommés sur ces mécanismes est différent selon leur capacité à nous fournir plus ou moins rapidement du glucose.
Faim, rassasiement, satiété
§ Simples ou complexes
On distingue classiquement deux types de glucides.
Les glucides complexes sont des molécules d'amidon, chaînes de plusieurs dizaines de molécules de glucose liées les unes aux autres. Ce sont les glucides des pâtes, du riz, des légumes secs, du pain, des pommes de terre… Ces grosses molécules d'amidon sont attaquées par des enzymes digestives et libèrent des molécules de glucose qui passent ensuite lentement dans le sang.
Les glucides simples sont des molécules beaucoup plus petites, de 1 à 2 sous-unités : sucre blanc ou saccharose (glucose + fructose), maltose (glucose + glucose), lactose (glucose + galactose)… Ils sont rapidement digérés et leur glucose passe très vite dans le sang.
Bon j'ai pas tout lu mais il semble qu'il y ait un lien entre glycémie et faim en effet !