Voilà, le papa vient ce soir sur Bruxelles, il dort sur place à l'hôtel pour pouvoir profiter des filles toute la journée de demain.
Donc pour leur dernier jour avec moi, je ne les verrais pas...
J'ai une boule dans la gorge parce que évidemment je ne m'étais pas préparée à la chose.
Les filles vont être heureuses parce qu'elles n'ont pas vu leur papa depuis 4 semaines, qu'elles ne le verront ensuite que 3 ou 4 jours mi-juillet, et puis ensuite... Allez savoir !
Pas facile de contenter tout le monde et de partager dans ces conditions-là. Je ne me plains pas, j'en profite tout le temps, mais là, je ne les verrais presque plus jusqu'à ce que je les dépose dans le train...
Mais quelle surprise pour elles, puisque je ne leur dirai rien... De voir débarquer leur papa à l'improviste... Comme la dernière fois, quand il les a prises à la crèche.
Je fais tout, tout pour que les filles n'aient que le meilleur de lui, j'espère qu'il le voit...
(Evitez les avis négatifs sur le papa, ça ne m'aide pas ! Il fait certes peu, mais pour mes filles, c'est le paradis et je respecte ça... Je commence à m'y faire. Et à prendre tous ces changements de dernière minute de façon très cool parce que ce sera toujours, toujours comme ça, préavis : la veille. Son boulot veut ça, celles qui ont des hommes dans l'armée savent de quoi je parle... Les possibilités sont imprévisibles, comme lorsque nous étions ensemble et qu'on ne pouvait JAMAIS rien prévoir)